Quand j’étais petite fille, j’ai beaucoup entendu: « C’est difficile d’élever un enfant. Et c’est encore plus difficile de l’élever tout seul ». Je l’ai cru. En grandissant, puis en devenant mère à mon tour, j’ai réalisé que :
– Ce n’est pas difficile d’élever un enfant
– C’est difficile si on est dans l’éducation, parce que ton enfant n’est pas un chien. Je préfère 1000 fois que mon fils fasse des choses dont il a compris l’intérêt, plutôt que parce qu’il obéit à mes ordres.
– Ça demande de connaître le pourquoi de tes demandes. Mais quand tu demandes quelque chose à ton enfant et que tu as fait la démarche d’en connaître la finalité, alors tu as de bien meilleures chances qu’il ne te pose même pas la question.
– C’est donc difficile si ne te remets pas en question, si tu refuses de réfléchir = C’est difficile si tu te refuses à t’élever toi-même.
Mon père en l’occurrence n’était de surcroît pas seul, il a été en couple toute mon enfance, avec la même personne, qui l’a aidé entre autres avec moi, sa fille. Ce qu’il m’a appris là et transmis, était basé sur l’histoire qu’il se racontait à lui-même. Il m’a aussi appris que la vie est dure, qu’on ne peut compter que sur soi et qu’il faut se taire pour préserver la famille.
On a tous grandi avec des phrases types, certaines belles et d’autres moins:
Et toi, quelles phrases t’ont été répétées durant ton enfance, dont tu te souviens là maintenant? Par exemple, que disait-on dans ta famille à propos de l’argent?
- Note ces phrases, comme « l’argent ne tombe pas du ciel » « il faut travailler dur pour avoir de l’argent »…
- Considère-les et demande-toi si elles sont vraies. En l’occurrence, beaucoup de ceux qui travaillent dur ont peu d’argent.
- Ecris ta propre phrase, ta demande à l’univers à propos de l’argent. Et relis-la dans quelques jours pour voir si elle n’était pas encore un peu limitée.
Le propos est de remarquer ce plafond de verre juste en-dessus de ta tête, puis d’ouvrir tes possibilités. Parce que souvent, tu n’obtiens que ce que tu es capable d’imaginer. Alors autant rêver grand!
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