J’ai vraiment la manie de tout révéler dans le titre.
Oui voilà j’ai donné ma démission au travail, celui dans un bureau, celui qui paie. Mais surtout celui qui plombe.
1ère constatation
Contrairement à ce à quoi je m’attendais, personne n’a tenté de me décourager. Au contraire, tout l’entourage m’a soutenue. C’est très agréable de sentir toute cette belle confiance de ces gens qui me feront des boîtes repas quand je serai pauvre (des boîtes végé hein, deux trois graines de la salade et une tortilla et tout va bien). Quand j’ai quitté l’école sans bac pour faire pas grand-chose d’intéressant à part découvrir qui j’étais en travaillant, on m’a dit que j’étais stupide et que je n’arriverais jamais à rien sans bac. Quand je suis partie à Londres comme au pair, on a loué mon courage. Quand je suis tombée enceinte d’un papa que je connaissais à peine, on s’est fait du souci pour moi mais on ne m’a pas aidée.
Ce que m’apprend la réaction actuelle de mon entourage, c’est que j’ai su m’entourer avec les années. Une sacrée belle bande d’optimistes!
2e constatation
Ces derniers mois: mon fils est parti, j’ai réaménagé l’appartement, je quitte mon job et j’ai viré ma tv. Quoi??? Ça compte vachement. Comment je me sens? Justement: normale. Encore faut-il définir « normal » mais j’entends normale par rapport à ma norme. Pas stressée, pas excitée, pas angoissée. Paisible. J’ai l’impression de faire quelque chose de bien pour moi, de suivre un chemin que j’ai dessiné il y a longtemps.
Ce que je retiens de mon état intérieur, c’est que quand je fais des choses bonnes pour moi, alors ce n’est ni super excitant ni angoissant. C’est juste paisible. Bon indicateur.
3e constatation
Immédiatement, j’ai senti de l’espace entre ce travail et moi: les problèmes sont toujours là, mais je n’en fais plus partie. Ce qui permet ça, c’est d’avoir annoncé les choses très tôt et formulé des demandes en précisant que si ce n’était pas possible, alors je partirais. Je peux alors regarder de loin les conséquences de mon départ: je n’ai pas causé ces conséquences, j’avais même permis leur anticipation.
Je sais donc à quoi ça me sert de dire les choses telles que je les vois et d’annoncer mes décisions à l’avance ; je laisse l’autre faire ses choix et prendre ses responsabilités.
Pas vraiment de fin à cet article, vu que c’est le début!
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