J’ai commencé à méditer avec deux applications, gratuites pour les dix premières sessions. Petit Bambou d’abord en français, histoire de n’avoir aucun effort de traduction à faire et de pouvoir me concentrer sur l’exercice. Et Headspace ensuite, en anglais. Rien de bien compliqué en somme, il s’agit de trouver un endroit calme et un moment propice, pour se recentrer. Respiration, scan du body head to toes, pas besoin d’avoir un bon score au Cambridge pour passer. Pour les débuts, chaque méditation est de dix minutes. Mais justement, quel est le bon moment pour méditer ?

Pas le soir pour moi, c’est sûr. Je l’ai fait deux fois avant d’aller dormir, le dernière c’était cette semaine : « Take a deep breath, and when you’re ready, close your eyes ». C’est tout ce que j’ai entendu. Je me suis réveillée deux heures plus tard, l’écouteur dérangeait mon oreille.

Pas au réveil non plus : « Pas oublier de prendre le tupperware qui est dans le frigo, pour le job, sauf si je passe par la boulangerie plutôt… ouhh là, tu te disperses, reviens à ta respiration,  compte tes respirations : 1, 2, je crois que je passerai à la boulangerie, c’est mieux …  bon, 1, 2, il me gratte ce genou, 3, j’ai froid aux pieds, 4, c’était mon tél qui a vibré ? ». Bref, mon esprit n’est pas là, mon corps veut bouger.

Quand alors ? Dans le train c’est bien, comme j’en prends un tôt, il n’est pas plein et plutôt calme. J’ai déjà bougé, déjà organisé ma journée, et je suis captive pour 30 minutes. Après le sport, c’est top, juste parfait, ça vient compléter ma détente et j’atteins d’autres niveaux. Si je sens un gros stress arriver, vite 2-3 minutes de recentrage, ne serait-ce que pour me rappeler de respirer.

Les bénéfices ? Ouh là, nombreux, mais le plus probant chez moi c’est la vague d’amour qui m’envahit et la satisfaction de contempler toute cette agitation interne depuis le ciel bleu. Un cœur débordant et un esprit clair, si c’est pas motivant ça…